bonjour

Guizzal a écrit:

Je vous en prie, servez-moi donc un verre de votre nectar, j'en ai les papilles qui palpitent !

Tout en débouchant adroitement la bouteille, puis en la disposant sur un support prévu à cet effet, amené avec le fameux flacon...
Volontier. Je vous demanderais toutefois d'attendre encore quelques temps afin qu'il s'aère et commence de déployer tout ses arguments.

D'ici là je prendrais volontier un verre - propre - de cette eau des montagnes. Rien de tel pour se décrasser les papilles.

J'ai amené trois verres, mais suivant le nombre des amateurs cela risque peut-être d'être un peu court. Messire One Again, disposez-vous de verres à à pieds, de préférence raisonnablement transparents ?

Dahrken a écrit:

One Again a écrit:

comment peut-on perdre son temps a s'interesser au vin ?

...alors que l'eau ou votre cher lait de chèvre peuvent satisfaire les besoin en liquide du corps ?

tout à fait : l eau des montagnes et le lait de chèvre sont les 2 seules boissons indispensables à l'homme libre en général, et au vrai brave en particulier !
De plus, tout est bon chez la chèvre ! Rien ne se pert ! Vous ne pouvez avoir oublié que la chèvre est, en campagne, la plus fidèle amie du soldat : son lait le désaltère, sa chair le nourrit et sa peau sanguinolente et mouillée d'eau permet de protéger le bélier des fleches enflammées de l'ennemi.
Chèvres et discipline !
Voilà tout ce qu'il faut au bonheur et à l'efficacité des armées !

Dahrken a écrit:

dédaignez-vous à ce point le devoir d'hospitalité pour ne proposer à vos hôtes qu'un lait de chèvre, cette boisson des paysans trop pauvres pour posséder une vache, aux terres trop ingrates pour y élever des moutons ?

Donc, non, je ne dédaigne pas le devoir d hospitalité : n'etes vous point là !? C'est juste que je prefere la chevre a la courtisane [bon Guizzou, y a pas des masses d'enfants pour le moment, mais vas y mollo sur les chevres et les armées ...] : si la premiere a sa place sur le champ de batailles (même en pièces détachées), la seconde n'est que mollesse et affaiblissement de l'homme et de sa volonté !
Par ailleurs je vous rappelle que je vis dans la Province de la Mêche, dont le désert est désormais fameux !

Dahrken a écrit:

Un "vieux Karnath", pour votre information, est un vin.

Ce n'est pas un "quelconque stupéfiant", ni l'un de ces alcools que l'on ingère pour l'abrutissement ou l'euphorie qu'ils provoquent.

C'est un festival de saveurs et d'arômes qui n'a que peu de rivaux, qui demande un palais attentif pour se dévoiler pleinement.

Allons, il s'agit là d'arguments issus d'un groupe de producteurs / promoteurs du vin ! Toute initiative sur le vin devrait être confiée à des experts indépendants et incorruptibles (comme moi ou, à la rigueur, Hélène de Flatulle), et non menée uniquement par des personnes favorables à la viticulture et en tirant bénéfice !
Vous savez bien que, globalement, l'alcool fait plus de mal que de bien ! Vos serfs prennent exemple sur vous ! Vous buvez ? ils se saoulent ! Il est bien connu que quand les seigneurs boivent, les serfs trinquent !

One Again a écrit:

Allons, il s'agit là d'arguments issus d'un groupe de producteurs / promoteurs du vin ! Toute initiative sur le vin devrait être confiée à des experts indépendants et incorruptibles (comme moi ou, à la rigueur, Hélène de Flatulle), et non menée uniquement par des personnes favorables à la viticulture et en tirant bénéfice !

Je ne peut résister à la tentation de reprendre votre véhémente diatribe en remplaçant juste un mot par un autre, "vin" par "servage" :
Allons, il s'agit là d'arguments issus d'un groupe de nobles / partisans du servage. Toute initiative sur le servage devrait être confiée à des experts roturiers, et non menée uniquement par des personnes favorables au servage et en tirant bénéfice...
Et voilà que subitement la même phrase devient dans votre vision du monde une aberration voire un sacrilège !

Quand à l'argument de la maîtrise de soi et du contrôle de ses réactions indispensable à un noble dont vous usez pour stigmatiser le jus de la treille, je vous poserait cette simple question : bien que je ne dédaigne certes pas une bonne bouteille, m'avez-vous déjà vu m'emporter ou perdre la maîtrise de mes actes ?

Ne confondez pas tout :

Notre place et la place des sefs relèvent de l'ordre naturel. Les Dieux, Erazor en tête (loué soit son nom), nous ont fait ce que nous sommes. C'est ainsi.

L'ivresse n'est pas le propre de l'homme. Sauf pour cet homme à s'avilir au rang du gueux.

Mais je veux bien une larme de votre breuvage (dans un gros fond d'eau), afin de trinquer avec vous à mon honneur retrouvé !

Si vraiment vous redoutez ce breuvage au point de redouter d'en ingérer plus que quelques gouttes, vous savourerez ces gouttes pures ou pas du tout. De même qu'on ne se sert pas d'une hache d'armes pour faire son bois, qu'une grive ne se gâche pas en noyant sa chair dans un ragoût de porc, un grand cru ne se coupe pas !

Et si vous souhaitez simplement colorer un peu votre eau afin de marque un évènement, contentez-vous du genre de breuvage dont les tavernes de votre cité consomment tout de même quelques fûts, ce sera bien suffisant et n'y perdra pas grand chose

Quand à votre honneur censément retrouvé, je vous trouve inutilement compliqué. Franchement, pourquoi vous embarasser de cette farce que vous prétendez être un tribunal quand elle n'est guère que la chambre d'enregistrement de vos antipathies ?

Alors que vous ne cessez de faire l'éloge du "vrai noble" agissait selon ses convictions sans souci des conséquences, pourquoi vous abaisser à parer vos actes d'un si piteux vernis ? Est-il bien utile de faire semblant de vous appuyer à cette planche pourrie? Pour un peu on pourrait croire que vous avez peur de l'opinion de vos pairs...

Est ce à dire que vous réprouvez ?

et je ne parle pas, ici, de mon mode de consommation du vin mais bien de mon sens de l'honneur

Je ne réprouve ni n'approuve pour le moment, mais je trouve cela inutilement compliqué et assez contradictoire de votre discours dans la forme, et je suis curieux de vous entendre en parler pour mieux comprendre et me faire une opinion informée.

Cependant je ne peut m'empêcher de penser que dans un duel, il est assez mal vu de lancer son défi après avoir planté sa lame dans son adversaire... même si c'est plus efficace.

il ne s'agissait pas d un duel !
il s agissait de laver mon honneur qui a été publiquement bafoué.
il y a là une nuance qui n'est pas à la marge

cet individu, offensant un noble en plein milieu de La Cour savait ce qu'il risquait
s'il ne le savait pas, et bien maintenant il l'aura appris

Le duel est aussi l'un des moyens les plus courants de laver un honneur publiquement bafoué...

Que penserait-on d'un seigneur qui, insulté par l'un de ses pairs, payerait une poignée d'hommes de mains pour subrepticement se glisser sur les terres de son voisin, y occire une poignée de serfs, mettre le feu à quelques fermes et entrepôts, et ouvrir les vannes d'un étang pour inonder une réserve ou deux ? Qu'il a lavé son honneur, ou qu'il a réagi petitement et mesquinement ?

Mais ce n'est pas le choix du mage à la sauvette plutôt que du duel séance tenante qui m'interpelle, et que je souhaiterais mieux comprendre.

C'est cette parodie de tribunal qui se borne à énoncer un verdict après l'exécution de la sentence, et qui paraît avoir désigné un nouvel offenseur - ou peut-être une nouvelle insulte du précédent - à votre vindicte. On pourrait presque penser que vous doutez de votre bon droit au point de vous sentir obliger d'user de ce médiocre artifice pour parer vos actes d'un médiocre vernis de légitimité.

Et pourtant les valeurs dont vous vous revendiquez le héraut me paraîtraient devoir ne vous inspirer que révulsion pour si piteuses arguties...

Allons, un duel ?
Les regles du duel sont, ici et maintenant, ainsi faites que celà n'est que difficilement envisageable quand on gere une cité telle que la mienne et que l offenseur est gouverneur (lors de l offense), fondateur d'une puissante guilde et à la tête d'une tout aussi puisssante cité

je n ai par ailleurs pas eu recours a des mercenaires mais ai bel et bien, et publiquement, donné ordre a mon mage de laver l affront

si je vous en crois il me fallait donc subir en silence ?
n est ce pas la guilde dont vous etes l'un des eminents membres qui ne pardonne ni n'oublie jamais aucun affront ?
dès lors ...

Non, comme je l'ai déjà dit vous réglez vos affaires comme vous l'entendez.

Et ce n'est pas les affronts que nous ne pardonnons ni n'oublions, ce sont les attaques et complots. Ce qui explique la longue survie d'un Aragor, et fait aussi quelque peu vos affaires après que vous vous soyez montré récemment passablement insultant envers notre fondateur...

Ce que je m'explique plus difficilement, c'est votre choix de la forme de cette caricature de tribunal pour clamer vos antipathies et étaler votre satisfaction à la face du monde, comme si vous doutiez de votre bon droit et plagiez les formes juridiques pour vous rassurer...

[HJ] J'étais en train d'éditer quand tu as répondu, d'où une répétition. En plus ton site a une sale manie, si je suis un peu lent à rédiger ma réponse il me déconnecte automatiquement et je dois tout retaper[/HJ]

Mouah ah ah
[EJ et HJ]

iIl y a là, je le reconnais, une faiblesse.
C'est que l'araignée est encore peu connue et que, donc, il faut tout y faire soi même !

Mais celà change : le poste de procureur vient d'être attribué. Conformément à nos statuts.
Pour le cas el.emir récemment tranché, j aurais pu tenir ce role a visage masqué. Mais j'ai préfére ne pas mentir

Sinon je vous confirme qu'une autre affaire est bien en cours, en effet.
Le nouveau procureur y officiera.
A visage couvert, lui, pour sa protection. Vous le comprendrez.
Les debats seront integralement publiées (sauf protection des témoins) une fois le jugement et ses attendus connus.

Le cas el.emir etait un cas facile. Qui a servi de rodage.
L offense était connue et caractérisée.
J'aurais pu faire l'economie d'un proces.
Mais il faut bien commencer un jour.

A l avenir, je vous proposerais bien de jouer le rôle d avocat de la defense, mais je dois avouer douter un peu, alors, de la confidentialité des debats. ET que serait la valeur d un tribunal dont les debats seraient connus de tous avant leur publication officielle ?

Vous n'avez pas à douter de la confidentialité des éventuels débats pour deux raisons :
- tout d'abord, si j'acceptais je respecterais leur confidentialité. Lorsque je prends un engagement, je l'honore. Je pensait l'avoir suffisamment montré tout au long de l'histoire du royaume...
- ensuite, quand bien même vous me le proposeriez je refuserais. Pourquoi ? C'est extrêmement simple. Si je me base sur le cas "fondateur" de messire El Emir, vos "jugements" se feront par contumace, et la sanction sera exécutée avant toute annonce non seulement du jugement, mais même du procès, et je ne saurais servir de caution à cette iniquité.

Ceci étant dit, si vous souhaitez solliciter ma coopération pour un arbitrage entre deux parties informées, privé ou public, cela demeure envisageable.

Sinon, sans aucun rapport avec ce ui précède, vous avez décidé d'une direction tournante pour votre guilde ? Nous assistons à une véritable partie de chaises musicales ces jours-ci...

"cette iniquité" ?

ah ...
je suppose que ceci témoigne de la perte de valeurs qui me tracasse tant !

Car enfin, que l'on me tienne ce discours :

el.emir a écrit:

La caravane passe les chiens aboyent.

Depuis quand les gueux, se prennent pour des nobles...

Depuis quand les moins que rien réclament quelque chose à leur gouverneur.

Sieur One Again allez donc paturer ailleurs. C'est bien la seule chose digne de votre rang.

J'espere que ma noblesse vous plaira

et personne ne bronche

Que je fasse rendre gorge à l'odieux personnage en respectant une procédure pré établie - avec, je vous l'accorde, quelques faiblesses dues à des soucis techniques tels que ceux auxquels vous faites allusion - et celà devient "inique".

Curieuse vision des choses

Dois je encore une fois re dire que, dans cette triste affaire, JE suis la victime ?


Quand à obtenir votre coopération ...
Pour ma part les choses sont en ordre, au moins pour cette affaire
Même si j'ai entendu dire (l'araignée est une petite bête mais elle a une grande toile) que le ci-devant el.emir avait sollicité votre aide (je fais ici référence à l'organisation à laquelle vous appartenez) pour assurer mon éradication.
Je ne sais, dès lors, que penser de votre offre de se(r)vices ...

La guilde du Pouvoir Ancestral et Légendes sont des alliés de longue date. Il n'est donc guère surprenant que messire El Emir ait parlé avec nous des récents évènements et des suites qu'il compte y donner.

Si notre guilde décidait d'intervenir dans cette affaire je suivrait sa décision, mais vous en seriez dûment informé avant qu'une quelconque action soit mise en oeuvre. Contrairement à vos propres pratiques en la matière.

Cet adjectif "inique" qui vous offense, je ne l'ai jamais appliqué à votre décision de faire lancer ces sortilèges. Je pensais pourtant avoir été parfaitement clair. C'est l'opinion que j'ai de votre fameuse procédure pré-établie - jugement par contumace et exécution de la sentence avant même d'informer l'accusé aussi bien de l'ouverture de la procédure que de son aboutissement...

Si je décidait de prendre un chapeau, d'y placer le nom des cités du royaume, d'en tirer ma cible à chaque saison et d'annoncer ma victime juste après le changement de saison afin qu'elle ne puisse plus rien y faire, je suivrais une procédure clairement définie. Mais son côté formel ne la rendra pas plus équitable ni moralement justifiée pour autant.

Si procès il y a, l'accusé devrait avoir le choix de son défenseur. C'est d'ailleurs ce que vous spécifiez dans les règles de votre guilde. Si l'ouverture de la procédure est tenue secrète - afin je suppose d'éviter à la future probable victime de prendre des précautions et pouvoir la frapper par surprise - comment pourrait-il exercer ce droit ? Je me refuse donc par principe à jouer le moindre rôle dans cette farce.

Reprenons, si vous le voulez bien, vos propos (si vous ne le voulez pas aussi, d'ailleurs ...)

Dahrken a écrit:

La guilde du Pouvoir Ancestral et Légendes sont des alliés de longue date. Il n'est donc guère surprenant que messire El Emir ait parlé avec nous des récents évènements et des suites qu'il compte y donner.

Et ceci, ce n'est pas inique ?
Non, en effet, ce n'est pas inique.
C'est juste immonde
Et en complète contradiction avec tout code de l'honneur et de la chevalerie !
Ainsi, il suffirait donc d'être puissant et allié à encore plus puissant que soi pour pouvoir impunément insulter qui que ce soit (surtout un petit seigneur ?)
Ces pratiques sont à vomir !
Que veut on faire croire ? que je suis en guerre avec le GPA et les légendaires ?
allons ..
J'ai juste renvoyé à la face d'un impudent qui se croyait au dessus de moi les conséquences de ses fâcheuses paroles !
Nul besoin de consulter pour s'en rendre compte !
Que ce petit monsieur mesure ses propos et s'interesse aux conséquences de son comportement !

Dahrken a écrit:

Si notre guilde décidait d'intervenir dans cette affaire je suivrait sa décision, mais vous en seriez dûment informé avant qu'une quelconque action soit mise en oeuvre. Contrairement à vos propres pratiques en la matière.

Si votre guilde décidait d'intervenir et, je le suppose, d'intervenir contre moi, celà voudrait donc dire qu'elle se range du côté du malotru, de l'insulteur et du fier à bras qui profite de sa force pour outrager plus faible que lui avant d'aller pleurer auprès du grand frère lorsque le plus faible lui fait savoir, séance tenante, qu'il ne l'entend pas de cette oreille.
Je n'ose y croire !
Mes pratiques sont ce qu'elles sont.
Elles ont, en tous cas, lavé mon honneur dès que l'insulte a été proférée !
Je n'ai pas, moi, donné dans la vilenie !

Dahrken a écrit:

Cet adjectif "inique" qui vous offense, je ne l'ai jamais appliqué à votre décision de faire lancer ces sortilèges. Je pensais pourtant avoir été parfaitement clair. C'est l'opinion que j'ai de votre fameuse procédure pré-établie - jugement par contumace et exécution de la sentence avant même d'informer l'accusé aussi bien de l'ouverture de la procédure que de son aboutissement...

Si je décidait de prendre un chapeau, d'y placer le nom des cités du royaume, d'en tirer ma cible à chaque saison et d'annoncer ma victime juste après le changement de saison afin qu'elle ne puisse plus rien y faire, je suivrais une procédure clairement définie. Mais son côté formel ne la rendra pas plus équitable ni moralement justifiée pour autant.

Si procès il y a, l'accusé devrait avoir le choix de son défenseur. C'est d'ailleurs ce que vous spécifiez dans les règles de votre guilde. Si l'ouverture de la procédure est tenue secrète - afin je suppose d'éviter à la future probable victime de prendre des précautions et pouvoir la frapper par surprise - comment pourrait-il exercer ce droit ? Je me refuse donc par principe à jouer le moindre rôle dans cette farce.

Ces objections je les entend, et les écoute :

- Le problème du procureur est réglé : je ne serais plus ce dernier lorsque je serais directement impliqué dans l'affaire traitée. Je m'y engage. Sur l'honneur. Ceci étant, le procureur -s'il le souhaite- agira a visage couvert, mais sera l'un des divers nobles du Royaume qui se sont portés volontaires à cette tâche.

- Le point sur l'avocat de la défense est sensible et rejoint l'annonce de l'application des peines :
* lorsque les regles ont été écrites (qui peut se vanter sans mentir d'en ecrire de parfaites dès la premiere version ? condrontées à l'épreuve des faits, elles doivent évoluer) l'idée etait de permettre a membre de la guilde de choisir librement son propre defenseur. Et de fournir un defenseur commis d'office a un exterieur. En effet, annoncer a un individu tel que el.emir qu'il était mis en jugement (pour une faute au demeurant avérée et indéfendable ... et dont je me désole que les services de sécurité de La Cour n'aient rien fait pour la punir comme il se doit) c'est enlever toute possibilité au jugement de se dérouler et à la sanction d'être appliquée. Nos assises financières et militaires n'ont en effet aucune commune mesure. Ce serait donc nous priver de toute chance de justice !

* les frappes ont été publiquement citées et expliquées. Ceci ne vous satisfait pas ? J'en prends bonne note et tâcherais, à l avenir (s il y en a un) de corriger ce qui doit l'être. Reconnaissez, en tous cas, que celà a au moins le mérite d'exister.

- les arguments du chapeau et de la surprise me paraissent pour le moins spécieux :
* je n'ai pas frappé au hasard
* j'ai frappé celui qui m a gravement et bassement insulté
* je n'ai pas attendu 107 ans pour le frapper
* j'ai fait des frappes mesurées eu égard à la taille de sa cité et à l'insulte proférée.

Car enfin, cet individu - ex gouverneur et fondateur de guilde - croyait pouvoir insulter à tout va sans se protéger et sans courir le moindre risque du fait de sa position et de ses alliances ?
Il semble qu'il se soit trompé.
A qui la faute ?

Pour ma part je considère que la faute est sienne.
I N T E G R A L E M E N T sienne

Mais il semble que vous soyez du même avis que moi puisque vous me dites :

Dahrken a écrit:

Cet adjectif "inique" qui vous offense, je ne l'ai jamais appliqué à votre décision de faire lancer ces sortilèges.

One Again a écrit:

Pour ma part je considère que la faute est sienne.
I N T E G R A L E M E N T sienne

Mais il semble que vous soyez du même avis que moi puisque vous me dites :

Dahrken a écrit:

Cet adjectif "inique" qui vous offense, je ne l'ai jamais appliqué à votre décision de faire lancer ces sortilèges.

Pas tout à fait, et voici un exemple qui vous précisera que nous pouvons avoir une appréciation différentes de ces évènements ou d'autres.

Lorsque dame Milawy s'invite dans une guilde en guerre pour lancer quelques sortilèges minables, puis prestement s'en va comme si de rien était, ce n'est pas inique. Je suis pourtant très loin d'estimer que la cible de ces sorts porte l'intégralité de la faute. Bien au contraire.

Dans un autre registre, l'exemple du chapeau que je donnais ne se voulait pas un équivalent de vos décisions, mais l'énoncé d'une procédure à la fois strictement formalisée et cruellement arbitraire afin de renforcer mon affirmation que le formalisme d'une procédure ne saurait en rien préjuger de sa justice ou de sa moralité. J'essayerais à l'avenir de soigneusement préciser ce que mes exemples chercheront à illustrer...

Ces discussions qui n'apporteront plus grand chose, et le vin devrait à présent être convenablement aéré, aussi je suggère que nous en restions là et passions à la dégustation... bien entendu, en quantité raisonnable.

Vous me parlez de forme alors que je vous parle de fond !

Soit,
Passons donc à la forme :
Vous souhaitez que je vous dise que ma forme était mauvaise ?
Je vous le dis : ma forme était mauvaise car roder le tribunal avec cette triste affaire etait une mauvaise idee et une caricature.

Que disiez vous sur le fond de mes actions ?

(et versez moi un fond de verre de votre vin : ma fille me manque)

Servant son hôte et lui même...
Voila, j'espère que vous apprécierez...

Pour en revenir sur le cas de messire El Emir, que dire pour résumer et faire une synthèse de ma position...

Le point de départ de tout ceci a été un mot malheureux, "métier" employé par un seigneur n'ayant pas forcément la même maîtrise des subtilités du vocabulaire que vous, et n'y mettant pas les lourds sous-entendus que vous y avez trouvé.

Vous avez alors monté en épingle ce mot pour mettre en doute l'adéquation de sa personne et de son rang, il vous a répondu sur le même registre mais dans une forme passablement plus brutale - chacun fait ce qu'il peut avec ses capacités.

Sur quoi vous avez conclu cette prise de bec par une petite phrase que vos décisions ultérieure rendent encore plus cauteleuse...

J'ai trouvé votre décision de l'attaquer magiquement excessive et imprudente. Excessive car pour régler un différent avec un seigneur vous exterminez des serfs qui n'en peuvent mais, et imprudente car après avoir assez copieusement brocardé son manque d'honneur - tout au moins selon la définition que vous donnez de ce mot - vous paraissez n'avoir même pas envisagé que sa réaction puisse ne pas s'y conformer pas ?

De vous avoir vu user sans merci d'une habileté supérieure avec les mots et d'une meilleure connaissance de certains usages pour l'emporter verbalement, je ne suis pas outre mesure surpris - et je l'admet pas particulièrement gêné - de voir que l'ennemi que vous vous êtes choisi utilise de même chaque atout en sa possession sur le nouveau terrain où vous avez décidé de porter votre différent.

Pour conclure, quand les statuts de votre guilde et votre propre discours mettent l'accent sur la fière attitude à tenir, l'aveuglante certitude de son bon droit et le courage d'assumer ses actes jusqu'au bout comme marques d'un vrai noble, je trouve assez décevant de vous voir mendier l'approbation d'une Cour indifférente. Ce n'est probablement pas votre intention, mais c'est en tout cas l'image que cela donne de vous.

Dahrken a écrit:

(..) tout au moins selon la définition que vous donnez de ce mot (...)

Rétrospectivement je souhaite nuancer ce point. La définition du concept d'honneur est à peu près la même pour tous, ce sont les actions considérées comme honorables ou déshonorantes qui peuvent connaître de vastes divergences.

il semblerait que nous soyons en guerre, seigneur Dahrken

depuis quand le saviez vous ?

(je n'ai bizarement plus de goût pour ce vin)

Je suis comme vous, je le découvre à l'instant.

Je vais devoir prendre congé et clarifier cela.

Il semble - est ce vraiment une surprise ? - que tout celà soit fort délicat à clarifier

trop sombre, peut-être ...

Je pensais, après les avoir lues, que les déclarations de messire Alexandre et de son épouse ne prêtaient guère à confusion.

Cette affaire est entre lui et messire One Again. Si d'aventure des sorts venus de Stick-Ule atteignaient la cité de messire Alexandre ou l'inverse, Légendes n'a pas de raison de venir s'en mêler puisque messire Alexandre a pris l'initiative de se déclarer en guerre.

Bien évidemment si d'autres membres de votre guilde intervenaient ou si d'autre membres de Légendes étaient attaqués, alors nous réviserions notre positions et considèrerions les deux guildes comme en guerre.

Mais pour le moment nous n'en somme pas là, et il ne tient qu'à vous que les choses en restent là...

Ah, un dernier détail. J'apprécie que vous ayez pris la peine de nous réserver une salle, serait-il possible que l'un des nôtres s'en voie confier une clé ?

Vous avez la clef

Je me suis un peu amusé avec cette salle, mais le ménage est fait

Quand aux couettes de Dame Magdalla, j ai en c emoment des chose splus importantes à faire que d'aller y chercher des poux

Dès lors ...